Le 13 mars, sur le chantier du collège Marracq, un travailleur de 50 ans a été victime d’un accident du travail mortel. Une grue aurait laissé échapper son chargement de parpaings. L’échafaudage sur lequel se trouvait l’ouvrier, aurait été déséquilibré, entrainant la chute mortelle du maçon.
En 2013, déjà 15 personnes sont mortes au travail en Pays Basque. Les travailleurs et travailleuses, travaillons pour pouvoir vivre et pas pour mourir. Les accidents de travail ne sont pas de simples accidents de la vie même si, de nos jours, les modèles de travail en place pourraient nous le faire croire.
Les accidents du travail sont généralement dus aux rythmes de travail imposés, au stress, et au non-respect des normes de sécurités. Afin de faire avancer ses projets, et en tant que donneur d’ordre, il appartient ici au conseil général d’assumer la responsabilité juridique de cet accident. Nous lui demandons de prendre les mesures adéquates de façon à assurer la sécurité et de bonnes conditions de travail de manière à ce que ce genre d’accident ne se reproduise plus.
Nous voulons également apporter notre total soutien au conducteur de la grue. Lui aussi sera bléssé à vie par ce terrible accident, qui fait une victime de plus de ce modèle de travail.
Les travailleurs et travailleuses, devons revendiquer zéro tolérance face aux maladies professionnelles et aux accidents du travail. Pour en finir avec ces problèmes, nous devons lutter pour un autre modèle de relation de travail basé sur la santé et le droit à la vie.
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